Contenu | L'évêque de Sion, comme délégué du Saint-Siège et à la prière de l'Etat assemblé en diète, adressa le 17 mai au chanoine Jacques Preux un ordre en vertu duquel il serait intimé aux religieux de l'Abbaye d'obéir audit chanoine et de le reconnaitre comme supérieur jusqu'après une légitime élection confirmée, lui ordonnant de plus à lui-même de consigner le trésor des reliques, la chancellerie, tous les titres et documents de l'abbaye et de les sceller du sceau dudit évêque, qu'il lui confie aussi de défendre auxdits religieux d'emprunter des sommes d'argent et enfin d'y faire tout ce qu'il jugera utile au bien et à la paix de l'abbaye, aux droits de laquelle ledit évêque dit qu'il ne cherche point à déroger par cet acte, mais plutôt à les conserver. Le 19 may, au bas de ce mandat, le chapitre s'opposa par écrit à tout ce qui y était contenu comme contraire à l'exemption de l'abbaye, et déclara qu'il ne reconnaissait d'autre supérieur que le nonce, quoiqu'au reste ils étaient pleins de respect pour ledit évêque et pour l'Etat. |